Je suis Peter. Je suis originaire du Cameroun, j’ai travaillé dans le domaine médical pendant près de 20 ans avant de déménager au Canada pour une bourse. Mon intention était d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de m’éloigner d’un environnement social inconfortable quelle que soit la destination finale. J’ai d’abord laissé ma famille derrière moi. Je considérais le Canada avec admiration compte tenu de mes chances de m’installer dans un pays étranger pour la première fois, tout en envisageant d’autres alternatives. Mon engagement envers mon programme de bourses était lié à une recherche désespérée d’un séjour à plus long terme. Un parent de ma femme qui venait d’obtenir le statut de réfugié m’a dirigé vers un avocat d’Aide juridique Canada. J’ai préparé une rédaction de près de 50 pages avec des photos et des preuves pour un statut de réfugié. À l’aide juridique, un interne a examiné mes documents et on m’a conseillé de consulter un avocat spécialisé en immigration, m’avertissant que certains juges avaient une tolérance zéro et que si ma demande de statut de réfugié était rejetée, je devrais quitter le pays dans 30 jours. Je suis allé pour le premier sur la liste des avocats fournis. De l’avocat, j’ai réalisé l’importance de mon permis de travail de bourse qui me rendrait admissible à la catégorie de l’expérience canadienne. J’ai aussi appris que ma famille pouvait me rejoindre et être incluse dans ma demande ultérieure de RP. Le principal défi consistait à obtenir des lettres d’admission pour mes enfants, qui ont été obtenues avec l’aide du TDSB. L’avocat a aidé à faire venir le reste de la famille au Canada et à obtenir des relations publiques. Nous avons préparé nous-mêmes les documents de citoyenneté avec quelques conseils des centres du CICS. Tout ce dont j’avais besoin, c’était d’informations correctes pour naviguer sur le chemin de l’immigration.